
Date de Parution : 03 Janvier 2018
LA CHRONIQUE DE JUJU :
Lisa.
Une femme d’aujourd’hui.
Une nana sans fard. La quarantaine. Vivante. Blessée. Touchante. Agaçante. Tellement vivante.
Lisa se livre entre ces pages et j’ai le sentiment de la connaître maintenant. Lisa m’a emporté derrière elle dés les premières lignes. Entre émotions, sourires, vérités universelles et non dits, c’est la vie qui vous saute à la figure dans ce livre. Et Dieu que c’est bon !
Éparse n’est pas un livre de nanas. C’est l’auto portrait contemporain sans maquillage d’une bien belle personne un peu cabossée mais qui sait que « l’amour ne nous aura pas à l’usure ». Souvent provocante mais tellement pudique, quelques phrases suffisent parfois à dévoiler des pans entiers de ses bouleversements.
Comme son titre l’indique, le livre part, en apparence dans tous les sens, et Lisa Balavoine se livre (et se délivre ?) dans de brefs paragraphes, des listes plus ou moins farfelues et même des extraits des chansons qui ont marquées sa vie. On peut retrouver la playlist du roman sur Deezer pour les amateurs ! Ludique et encore plus prenant !
La ritournelle de ce si joli livre restera longtemps dans la tête. Je n’oublierai pas comme ça cette Lisa qui pourrait être ma meilleure cops tant j’ai compris cette façon de plonger pour ne pas sombrer. Tant j’ai aimé cette façon de parler d’elle pour embrasser la cause de toutes les femmes. Tant j’ai aimé tout ce qu’elle n’écrit pas mais qui affleure là, au bord des mots.
Lisez. Et revenez me dire merci ! Vous verrez …
Et puis, si vous voulez savoir si oui ou non, Lisa Balavoine a un lien de parenté avec célèbre chanteur, eh bien, plongez !!!!
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
À travers une série de fragments, Lisa Balavoine – la quarantaine, divorcée et mère imparfaite de trois enfants – fait le tour de son existence comme on fait le tour du propriétaire, et signe le roman espiègle et nostalgique de toute une génération.
Convoquant la mémoire de chansons, de films, d’événements emblématiques des années 80 à aujourd’hui, entremêlant souvenirs de jeunesse et instantanés de sa vie quotidienne, elle fait de son histoire intime un récit dans lequel chacun peut se reconnaître. Car les questions qu’elle pose (sur l’éternel recommencement de l’amour, sur les héritages et la transmission…) sont les nôtres. Car ses doutes, ses joies, ses peines fugaces ou durables, nous les connaissons. Car les inventaires audacieux qu’elle propose (description à la Perec d’un tiroir de salle de bain, arguments pour ou contre la vie de couple, liste de ses phobies, déclarations d’amour aux acteurs qu’elle a aimés…) nous renvoient à nos propres obsessions.
Telle est la prouesse de ce livre : à mesure que l’auteur rassemble les morceaux de son puzzle personnel et tente l’autopsie de la première moitié de sa vie, c’est le lecteur qui se redécouvre lui-même.
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