Date de Parution : octobre 2014
LE BILLET DE JUJU :
Véritable phénomène littéraire mondial et à l’heure où la série télé événement arrive sur nos écrans, je me devais donc de me pencher sur cette histoire d’amitié hors du commun.
Cette saga en quatre livres raconte l’amitié extraordinaire qui unit Lila et Elena dans les années 50.
Ce premier tome se concentre sur l’enfance et l’adolescence de nos deux héroïnes et m’a captivé de bout en bout.
Elena Ferrante réussit l’exploit littéraire de reconstituer de manière flamboyante un quartier de Naples, une époque. Le lecteur est tout de suite entraîné dans l’histoire de cette amitié à la fois hors du commun et complètement simple, à laquelle on peut s’identifier.
Le récit raconte l’apprentissage de ces deux amies si différentes et leur évolution au fil des mois. Des années. Leur destin évolue au sein également de l’histoire d’un pays, d’une ville et nous donne l’impression que le temps de cette lecture, nous vivons là-bas dans cet endroit pauvre de Naples. En effet, la vie du quartier est si bien rendue, tous ces personnages hauts en couleurs si bien décrits que tout nous paraît familier au bout de quelques pages.
Le livre a filé. L’écriture est passionnante et enlevée. Un récit fleuve. Qui détaille un quotidien. Un lieu. Une époque. Cela a parfaitement fonctionné sur moi. Un plaisir littéraire. Il faut saluer le travail de traduction car l’ouvrage est fluide, littéraire et passionnant.
Il y a des pétards mouillés parfois en littérature mais cet ouvrage n’en fait pas partie et mérite son succès ! Il faut vite que je me lance dans la suite des aventures de ces deux amies et que je tente peut être de regarder la série !
Vous l’avez vu ? Vous en pensez quoi ? Dites- moi, ça m’intéresse !
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
Naples, fin des années cinquante. Deux amies, Elena et Lila, vivent dans un quartier défavorisé de la ville, leurs familles sont pauvres et, bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila, la surdouée, abandonne rapidement l’école pour travailler avec son père et son frère dans leur échoppe de cordonnier. En revanche, Elena est soutenue par son institutrice, qui pousse ses parents à l’envoyer au collège puis, plus tard, au lycée, comme les enfants des Carracci et des Sarratore, des familles plus aisées qui peuvent se le permettre.
Durant cette période, les deux jeunes filles se transforment physiquement et psychologiquement, s’entraident ou s’en prennent l’une à l’autre. Leurs chemins parfois se croisent et d’autres fois s’écartent, avec pour toile de fond une Naples sombre mais en ébullition, violente et dure. Des chemins qui les conduiront, après le passage par l’adolescence, à l’aube de l’âge adulte, non sans ruptures ni souffrances.
Formidable voyage dans Naples et dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse trace le portrait de deux héroïnes inoubliables, qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse jusqu’au plus profond de leur âme.