Date de Parution : 24 Mai 2018
LE BILLET DE JUJU :
Un titre énigmatique et plein de promesses.
Cette mémoire est tout d’abord celle Yukiko qui va connaître les séismes et le fameux tsunami qui va dévaster le Japon en 2011. Elle va traverser le pays en deuil pour tenter de retrouver sa grand-mère …
Joliment documenté, l’auteur nous offre une vision romanesque mais précise du Japon. Ce livre est une invitation au voyage.
Voyage dans un pays méconnu de nous mais également voyage dans le temps puisque pour les besoins du récit, le lecteur va découvrir le XIX ème siècle à travers l’histoire de l’illustre geisha Okanekichi.
Les récits vont alors se croiser entremêlant les lieux et les époques pour mieux prendre le lecteur en captivité d’un pays et d’une culture. Chaque page étant une découverte.
La plume de Laurence Couquiaud est à la fois précise, ancrée dans une réalité et à la fois une invitation à la rêverie, à la contemplation.
Le livre va également s’axer autour de la vie amoureuse de nos héroïnes et pour moi, c’est là que je n’ai pas vraiment accroché. Mon cœur de midinette n’a pas battu un iota à l’unisson des ces amours là, et s’est même quelque peu agacé, hélas.
Reste un voyage.
Une civilisation.
Une faculté à se reconstruire au niveau de l’intime, et au niveau d’une nation.
De belles images. Photographiques.
Une auteure à suivre et à découvrir dans ses futurs écrits car la plume est vraiment belle.
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
Une photographe franco-japonaise vit le séisme du 11 mars 2011 à Tokyo. Sans nouvelles de sa grand-mère, elle part à sa recherche dans la zone sinistrée par le tsunami. A Yokohama en 1863, O Kanekichi, geisha de renom, divertit les membres de la communauté occidentale naissante. Elle se lie à un peintre célèbre et à son associé, photographe immortalisant le Japon en voie de disparaître. Les destins de leurs familles s’entremêlent au fil de grands événements historiques, de tragédies et de rencontres amoureuses. Du passé et de la boue surgissent des vestiges, des images, le choix d’occulter les souvenirs ou la nécessité de les transmettre.