Date de Parution : 23 Août 2018
LE BILLET DE JUJU :
🏙🏙🏙
Décidément, Nicolas Feuz se dévore. Ses livres du moins, hein !
J’ai lu son dernier ouvrage en vingt-quatre heures.
A peine le temps de se rendre compte que tout a commencé qu’on se retrouve au beau milieu de la nuit plongé dans ce roman sans vraiment pouvoir arrêter sa lecture.
Le procureur Jemson se réveille à l’hôpital après un attentat destructeur avec la mémoire défaillante. A son chevet, sa greffière va tenter de raviver les souvenirs oubliés.
Ne vont pas tarder à s’ajouter au tableau une prostituée coincée par un mac monstrueux et un tueur en série ignoble aux méthodes atroces. Ça fait beaucoup d’adjectifs répugnants mais il faut bien dire la vérité car dans le genre, Nicolas Feuz n’y va pas avec le dos de la cuillère.
Le récit va à 1000 à l’heure. Chapitres brefs. Retournements de situation. Et révélations en série. Tout ce que j’aime dans ce genre là. On lit ce livre avec un vrai plaisir même si parfois les ficelles semblent un peu trop grosses et les personnages pas suffisamment fouillés. Reste une vraie efficacité. On ne lit pas un tel roman pour son souci de véracité mais pour le plaisir de tourner les pages à fond de train. C’est ce que j’aime chez Nicolas Feuz, cette frénésie qui m’anime dans une lecture au tempo toujours furieux.
Même si j’ai tout de même préféré le précédent opus du monsieur, j’ai pris un réel plaisir (presque coupable) à retrouver la plume d’un auteur pro du page turner efficace.
Un guilty pleasure à dévorer cet été sans se prendre trop la tête, juste pour le plaisir !
🏙🏙🏙
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l’auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neuchâtel. Dans ce polar essouflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d’un magistrat qui pourrait être son double si tout n’était précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu’à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé Le Vénitien parce qu’il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Le style est au couteau, l’efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur.