Date de Parution : 08 Janvier 2020
LE BILLET DE JUJU :
Tu ne sais pas.
Tu ne sais pas avant de te plonger dans un livre ce qu’il va pouvoir bien se passer. Ce qu’il va arriver. Ce qu’il va remuer en toi.
Je ne savais pas donc.
Je ne savais pas que j’allais me retrouver le bide serré et les yeux mouillés. Je ne savais pas que j’allais m’émouvoir, pour de vrai. Je ne savais pas qu’il se passerait quelque chose de fort.
Je ne savais pas.
Ils ne savent pas, Sarah et Théo, que la vie est parfois un peu dégueulasse. Ils ne savent pas qu’on peut s’aimer d’amour. D’amour grand, d’amour fort et voir la tempête débarquer à l’intérieur de son propre corps.
On ne sait pas que les gens qui meurent ne peuvent pas s’envoler tant qu’on pense trop fort à eux sur la Terre. Tant que quelqu’un ne veut pas les laisser partir, ils doivent se retrouver quelque part entre souvenirs et félicité.
C’est le roman de Sarah, qui de ce là-bas nous raconte son histoire d’amour avec ce grand gamin facétieux de Théo.
Il sait, lui qu’il doit tenir le coup pour leurs enfants. Il sait que les super héros peuvent se battre plus fort que le commun des mortels… Et il veut croire qu’ils vont être forts …
Je sais que ce roman, si c’en est bien un, m’a remué.
Je ne sais pas si le personnage de Cléo, qui vient plus tard dans le roman, ne m’a pas semblé faire partie d’une autre histoire, de quelque chose d’autre à raconter … Ce n’est pas à moi d’en juger, évidemment, mais ma lecture s’en est trouvée quelque peu modifiée …
Un roman difficile et lumineux à la fois qui saura peut-être vous toucher au cœur …
Qui sait ?
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR:
Lorsque Sarah rencontre Théo, l’alchimie est immédiate. Elle, l’écorchée vive, la punkette qui ne s’autorisait ni le romantisme ni la légèreté, se plaisant à prédire que la Faucheuse la rappellerait avant ses 40 ans, va se laisser convaincre de son droit au bonheur par ce fou de Capra et de Fellini.
Dans le tintamarre joyeux de leur jeunesse, de leurs amis et de leurs passions naît Simon, le premier fruit de leur amour. Puis, Sarah tombe enceinte d’une petite fille. Mais bientôt, comme si leur bonheur avait provoqué la colère de l’univers, à l’euphorie de cette grossesse se substituent la peur et l’incertitude tandis que les médecins détectent à Sarah un cancer qui progresse à une vitesse alarmante. Chaque minute compte pour sauver Sarah. Le couple se lance alors à corps perdu dans un long combat, refusant de sombrer dans le désespoir.
Un récit d’une légèreté et d’une grâce bouleversante, entre rire et larmes, dont on ressort empreint de gratitude devant la puissance redoutable du bonheur.
J’avoue que le titre ne me plaît pas du tout. Qu’est-ce que cette idée qui justifie la frappe? Par opposition, ton avis me donne envie de plonger sur ce bouquin. Merci!
J’aimeAimé par 1 personne
Le titre est fort je trouve, c’est dans l’idée que plus on est fort, plus on peut supporter, endurer … C’est expliqué dans le livre!
J’aimeJ’aime
Quelle belle chronique ! Ton ressenti et ta sensibilité y sont évidemment pour bcp, car le livre semble sombre, très sombre ! J’irai le humer pour savoir si il ne sera pas trop triste pour moi😉
J’aimeAimé par 1 personne
Il est fort oui! Emouvant mais sans verser dans le pathos m^me si le sujet reste difficile évidemment.
J’aimeAimé par 1 personne
ta critique me tente alors que j’aurais certainement passé mon chemin en lisant le titre !
je vais imiter Matatoune, aller le flairer à la BM ou la librairie 🙂
c’est la maison d’édition qui publie Sebastian Spizer si je me souviens bien?
J’aimeAimé par 2 personnes
Oui, en effet, ils ont publié le premier roman de Sébastien Spitzer. C’est une maison qui m’étonne souvent avec des romans de grande qualité!
J’aimeAimé par 2 personnes