Date de Parution : 03 Mai 2017
LE BILLET DE JUJU :
Je me le gardais ce livre. Précieusement. Comme une promesse. Comme on cache une boîte de chocolats au fond du placard pour les jours un peu gris.
Il était là, avec sa couverture colorée.
Hier, je l’ai ouvert.
Ce matin, je le termine.
Julia rêvait d’autres choses. Enfin, disons que ce n’était pas son rêve d’avenir mais là voilà prête à travailler comme psy dans une maison de retraite, les Tamaris. Elle arrive un peu à reculons, avec ses casseroles accrochées aux basques. Elle débarque là comme un chien dans un jeu de quilles, sans grand enthousiasme, et pourtant …
Virginie Grimaldi, ma bonne fée Grimaldoche, nous offre un séjour tous frais payés en EHPAD et chacun de ses pensionnaires, personnel compris, m’a donné du baume au cœur, entre sourires et larmichette, comme d’habitude !
C’est la vie qui grignote chaque page, qui baume au cœur et virevolte à travers le portrait de ce microcosme aux cheveux gris. Roman léger, mais pas tant que ça finalement, roman qui parle forcément, qui chante un peu aussi !
Ce livre m’a fait tellement de bien, il m’a sauté dans les bras, comme un ami qui vous veut du bien ! En ces temps de solitude, il m’a offert un abri doux et émouvant. Un vent frais à l’intérieur. Comme d’habitude chez Virginie Grimaldi, on sourit , beaucoup, on ne boude pas son plaisir et puis, deux lignes plus tard, on se fait un peu cueillir … Une fée , je vous dis !
Alors, évidemment, ce livre raisonne d’une façon différente en ces drôles de journées. J’ai pensé à ma Lucienne à moi, dans sa maison de retraite là-bas, dans mon Sud, et j’ai eu la sensation d’être un peu là-bas, le temps d’un livre…
Cette lecture, je m’en souviendrai, longtemps. Pour ce qu’elle m’a offert, au-delà même du roman. Pour ce qu’il m’a offert, au moment où je l’ai lu…
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.
Belle critique, une fois de plus. Mais, en ce qui me concerne, j’avoue être bloqué par le titre. C’est une phrase tellement destructrice de curiosité, tellement dévastatrice de soif d’apprendre! En tant que professeur d’application dans le cursus de formation des enseignants, quand un de mes stagiaires répondait à une question d’élève par un « Tu verras plus tard » ou « Tu comprendras plus tard », à mes yeux il s’était mis dans le rouge et je l’avertissais qu’il avait à me prouver ses capacités à enseigner s’il voulait, à mes yeux, avoir une chance de réussir ses études. Et donc, la seule phrase utilisée par Grimaldi pour titre de son ouvrage me donne envie de ne pas le lire!
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Mais justement! il y a peut être un double tranchant à ce titre!!! 😉
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J’ai eu le même sentiment que toi en le lisant ! 🙂
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je n’ai jamais lu l’auteure, j’avoue, je l’avais classé dans les feel-good mais peut-être que dans cette période compliqué il me plairait 🙂
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Il fait chaud au coeur!
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Il faut faire attention aux étiquettes parfois!! Alors, évidemment, c’est pas un thriller mais … Moi, je navigue au gré des découvertes!
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