
Date de Parution : 27 Août 2020
LE BILLET DE JUJU :
Qu’il est bon de voir déambuler Rosa et son fils adoré, Lino, dans les rues du Vieux Nice. C’est beau de voir cette maman, fière de son grand garçon et si heureuse.
Rosa est une femme libre, belle, conquérante. Elle s’apprête à ouvrir un hôtel avec son entrepreneur de fils et jamais bonheur n’a été plus grand.
Jusqu’à ce que la police débarque et que son précieux Lino se retrouve en garde en vue pour un meurtre ignoble.
Rosa va se battre de toutes ses forces pour tenter de prouver l’innocence de sa progéniture.
Car, oui, c’est l’histoire d’une mère.
D’une mater dolorosa des temps modernes.
Mais attention, Rosa n’est pas une victime ou sinon, celle de l’amour qu’elle porte à son fils. Rosa est une femme, debout malgré l’ouragan qui s’engouffre et va tenter de la noyer.
Un roman captivant, au style direct, où ondoient sous la surface d’étranges et secrètes méduses. Un roman qui plonge dans un malaise indéfinissable, à la suite de cette mère de tous les courages.
Un premier roman maîtrisé, implacable et marquant. Une écriture presque empoisonnée, imagée, ondoyante. Je me suis littéralement retrouvé en apnée, aux côtés de Rosa. Livre à la fois claque et caresse impossible à poser, même un instant.
Une belle surprise de cette rentrée littéraire pour moi puisque j’ai dévoré cette histoire, à la lisière des genres et à l’ambiance unique, quasi cinématographique, qui m’est restée en tête des jours après ma lecture.
Je n’attendais pas ce livre. Il m’a enveloppé, sans jamais que je ne puisse le lâcher jusqu’à cette fin …
J’attends, dorénavant, le prochain roman de Caroline Dorka-Fenech car incontestablement, je suis tombé sous son charme vénéneux.
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
» Elles étaient au nombre de douze. Douze méduses qui plongèrent parmi les bulles éclairées au néon dans l’aquarium. Leurs tentacules flottant comme des fourreaux de fantômes. «
Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. À peine dix-neuf ans d’écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu’au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d’un enfant. Pour Rosa, l’innocence de son fils est incontestable.
Dans un ballet d’images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu’où l’amour maternel peut-il conduire ?
Je dois avouer que je n’y ai même pas prête attention plus que cela en le mettant en rayon même si la couverture est attirante..
Ton avis me donne envie de craquer…
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Il passe un peu inaperçu dans la masse de cette rentrée et pourtant!
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Je suis en train de le lire et ta chronique me donne encore plus envie de le dévorer 🙂
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