
Je suis venu te dire que si tu n’as pas pas encore lu Cynthia Kafka, sache que tu fais une erreur. Enfin, disons que tu rates un truc, quoi. Je dis ça, je dis rien.
Je t’avoue qu’au départ, j’ai un peu flippé. Une nana qui revient dans sa ville natale, après de longues années d’absence, pour se retrouver au chevet de son père, en soins palliatifs, ça n’annonçait pas vraiment une franche partie de rigolade.
Et bien, grâce à la délicatesse et à l’apparente simplicité, celle qui raconte avec talent ces émotions qui se bousculent en dedans de nous, j’ai passé un très beau moment de lecture. On s’émeut, on sourit, on tourne les pages, comme on rencontre une chouette personne que l’on n’a pas envie de quitter.
D’un sujet casse gueule, elle évite embûches et chausses trappes, virtuose du « je te colle la petite larmiche mais je te redonne la banane, la page d’après », il y a tout ce que j’aime dans ce roman. La vie, la vraie, ses rencontres, ses personnages qui m’ont paru si quotidiens, ces êtes que je pourrai connaître, que je pourrai aimer.
Et cette écriture, avec des phrases aussi jolies qu’un rayon de soleil dans un ciel tristounet. Souvent, je me suis arrêté pour les contempler, comme on interrompt une promenade pour regarder autour de soi, pour respirer un peu la beauté du monde. Je crois qu’il s’est passé quelque chose à la lecture de cette histoire. Quelque chose qui ne s’explique pas mais qui fait du bien. Comme une conjonction de planètes et le sentiment de rencontrer une amie.
Je sais que j’arrive un peu après la bataille mais il n’y a pas d’heure pour découvrir une plume.
Bref, tout ça pour dire, que j’ai rencontré Cynthia Kafka. Peut-être le début d’une longue histoire !
RESUME DE L’EDITEUR :
Le parcours d’une jeune femme sur les chemins de la compréhension et du pardon. Une relation père/fille que les non-dits ont abîmée. A l’approche de la fin de vie, seuls l’amour et le respect pourront les réunir.
À 28 ans, Rose a l’âge où l’on a d’ordinaire trouvé sa voie. Or sa vie est sans charme ni éclat. Elle ne sait pas comment allumer l’étincelle qui la fera briller, mais elle connaît la cause de ce désastre : son géniteur.
Après dix ans d’absence, elle regagne sa ville natale à la rencontre de ce père tant haï pour régler ses comptes et enfin se reconstruire. Mais, surprise, elle le découvre en soins palliatifs, dans l’incapacité de répondre à ses questions, ne pouvant que l’écouter.
Entre ses croyances d’enfant et ses rancoeurs d’adulte, Rose part à la découverte de l’autre pour s’accepter. Mais comment trouver la force du pardon quand on s’est construit dans la colère ?
Complètement d’accord ! Je l’ai lu il y a quelques mois et je l’ai adoré ! Quelle merveilleuse chronique 🙏
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