Boom – Julien Dufresne-Lamy

Boom

Date de Parution : 04 Avril 2018

LE BILLET DE JUJU :

BOOM BOOM BOOM (Le bruit de mon cœur à la lecture de ces quelques pages).

L’amitié dure trois ans.

Celle d’Etienne et de Timothée. Deux inséparables qui vont devoir se lâcher la main.

« Tu t’appelles Timothée. Mais ta famille, tes amis, tout le monde t’appelle Tim. Parce que c’est plus simple. (…) Moi, à la différence des autres, je t’appelle toujours Timothée. Je n’ai pas envie de diminuer qui tu es. »

Rares sont les écrivains qui, en une petite centaine de pages, offrent un tel panel d’émotions. Brutes et délicates à la fois.

Econome de mots, toujours si bien choisis, Julien Dufresne-Lamy raconte une absence, un deuil, une amitié. Il fait aussi bien plus. Il bouleverse, émeut, touche et embarque.

J’ai renoncé à noter sur un carnet les formules qui m’interpellaient car je me suis aperçu que je recopiais consciencieusement le livre dans son intégralité.

BOOM est un livre jeunesse, parce qu’il donne à entendre un adolescent de notre époque.

BOOM, c’est à la fois le bruit d’une porte qui claque à l’intérieur d’un cœur qui chavire mais aussi le bruit que fait un peu l’absence lorsqu’elle tremble encore.

BOOM est un livre, tout simplement, qu’il faut lire. Pour se pencher un peu par-dessus le parapet. Sentir le vide et cette dernière phrase qui danse devant nos yeux, une fois le livre refermé.

BOOM est un roman sur l’absurde ironie de la vie, sur la beauté des liens et la vérité des êtres.

Julien Dufresne-Lamy entre définitivement dans la petite liste des écrivains qui me bouleversent. Tant de pudeur, tant de poésie. D’un roman à l’autre, il tisse une œuvre, une vraie. Il raconte, il écrit. Il marque.

LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :

Etienne était l’ami fêtard, l’incorrigible. Timothée, le garçon bien éduqué aux drôles de tics – il disait boom tout le temps. Une belle aventure de trois ans jusqu’à ce voyage scolaire à Londres. Jusqu’à ce que Timothée soit fauché par un fou de Dieu sur le pont de Westminster. Depuis la tragédie, Etienne cherche les mots. Ceux du vide, de l’absence. Etienne parle à son ami disparu en ressassant les souvenirs, les éclats de rire. Un monologue pudique et fort sur la culpabilité du survivant.

 

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