Date de Parution : 02 Janvier 2020
LE BILLET DE JUJU :
Ça fait un moment que je devais m’y mettre à ce drôle d’Oiseau (jeu de mots bien pourri mais j’avais tellement envie…).
Ses deux précédents romans sont sur mes étagères, bien sages, pas envahissants, mais je ne sais pas pourquoi, je m’élance avec celui-là. J’avais débuté JE VAIS M’Y METTRE (justement…) sans le terminer. Y’a des bouquins dont c’est le moment. Ou pas.
Je débute donc LES MAGNOLIAS.
Et bordel, qu’est-ce que j’ai aimé !
C’est l’histoire d’un mec.
Alain, il s’appelle Alain, le type. C’est un acteur. Qui joue dans rien en fait. Un peu raté pour un futur oscar.
Le dimanche, il va aux Magnolias.
Et là, aux Magnolias, y’a des vieux. Par centaines … (Cloclo, si tu nous entends) …Normal pour une maison de retraite…
Mais celle à qui il rend visite, c’est sa mamie. Et voilà que la petite mémé lui demande de l’aider à mourir.
Bon, ben, autant te dire, que ce bouquin pue le coup de cœur, pour moi, à plein nez ! Tu vas dire, c’est normal, y’a une vieille mamie. Et Juju et les mamies … On commence à connaître la chanson. Pourtant, ça n’a rien à voir avec mes penchants gérontoaffectifs.
En fait, ce bouquin m’a épaté. M’a laissé un peu sur le cul. Parceque c’est vrai, fantastiquement vrai. Florent Oiseau n’y va pas avec le dos de la cuillère et le politiquement correct lui semble totalement étranger. Et pourtant, c’est tendre, c’est réel, et c’est souvent juste hilarant.
Florent Oiseau raconte la vie sans falbalas, sa plume est tellement juste, tellement forte que je ne m’en remets pas. Il possédé ce talent de la nonchalance non étudiée, une façon d’écrire qui n’appartient qu’à lui. Il n’imite personne et trace sa plume.
C’est sacrément lucide et je me suis fendu la poire, autant que je me suis parfois un peu décomposé. Je mesure toujours l’impact d’un livre à l’envie que j’ai de noter des extraits sur un carnet … Autant vous dire que j’ai souvent eu envie de copier des passages entiers …
Putain, voilà que je vais vite lire les autres en fait ! Il m’a embobiné le bougre ! Qu’est-ce que j’ai foutu tout ce temps sans Florent Oiseau !
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
« Caramel, Pompon, Cachou… »
Il y a des gens, dans la vie, dont l’unique préoccupation semble d’imaginer des noms de poneys. Alain est de ceux-là…
Florent Oiseau brosse un portrait de loser magnifique – une parenthèse en Renault Fuego où valsent sandwiches aux flageolets, secrets de famille et cuites à la vieille prune, pour l’amour d’une grand-mère.
Un troisième roman dans la lignée de Je vais m’y mettre et de Paris-Venise.
Rien ne remplace la plume du Juju , non plus !
J’ai vu ce livre et je ne l’ai pas lu.
Peur de trop 😢 ! Évidemment , en lisant cet avis je le regrette ! Mais, comme je ne suis pas gérontophile puisque déjà l’âge d’être mamie …😉
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Il ne verse pas dans le sentimentaliste, je le qualifierai de tragi-comique, de tendre et de trash!
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je l’ai vu aussi et j’avais peur que ce soit un peu trop « eau de rose » je vais avoir des regrets 🙂
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Alors pour le coup, on est trés loin de l’eau de rose justement car c’est une plume incisive et irrévérencieuse!
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