Date de Parution : 04 Mars 2020
LE BILLET DE JUJU :
Ils se croient « libres, vivants, invincibles. »
Mais le sont-ils vraiment ?
Ils s’appellent Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas ou Saïd.
Ce sont des jeunes de notre époque, des ados d’aujourd’hui.
Ils sont comme des frères. Frères de sang ou frères ennemis, ils traînent leur jeunesse et leurs godasses dans les rues de cette petite ville où ils s’ennuient la plupart du temps. Chacun d’entre eux fait partie d’un tout, de cette petite bande.
L’écriture est percutante, directe, sans fioritures.
Si le sujet m’intéressait, j’avoue ne pas avoir vraiment été touché par ce roman. Pourtant, l’écriture de Claudine Desmarteau est tranchée, forte, addictive. Le sujet n’a pas fonctionné pour moi car j’ai eu ce sentiment d’avoir déjà lu ce livre ailleurs. Et de ne pas avoir réussi à rentrer dedans du coup.
Je suis resté en surface. Juste témoin, pas vraiment impliqué, pas vraiment ennuyé. J’aurai voulu être surpris par la fin du texte. Par ce drame annoncé dès les premières pages… Qui ne se révèle pas, pour moi, à la hauteur de l’attente qu’il suscite chez le lecteur.
Reste le portrait d’une certaine adolescence, un regard sur l’ennui de notre jeunesse, sur les guerres intérieures des amitiés de bandes.
Nul doute que beaucoup aimeront ce texte. Je n’ai lu que du bon parmi les retours entrevus donc surtout, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis !
Soyons libres de penser différemment !
LE RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR :
Ça s’est passé un samedi, il y a six ans. Comment Raphaël pourrait-il l’oublier ? Ils étaient comme des frères : Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas, Saïd et lui. Et Quentin, dit « Queue de rat », le dernier arrivé dans la bande. Quentin, le frère jumeau d’Iris…
Les journées étaient longues, dans cette petite ville.
Fallait bien tuer le temps. Zoner, toujours dans le même décor, regarder des vidéos sur YouTube, fumer des joints et boire des bières dans le cabanon d’un jardin ouvrier. Ils se lançaient des défis, testaient leurs limites… jusqu’à ce jour maudit.
Dans une langue à la fois crue et tendre, Claudine Desmarteau livre un roman au scénario implacable sur la violence de l’adolescence. Une grande histoire de culpabilité et de résilience.
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Je l’ai adoré et je suis entré tout de suite dans ce texte, j’ai vraiment aimé la plume qui s’accorde si bien avec le fond…
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Comme quoi, chaque lecteur est différent! 😉
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