Blackwater – Michael McDowell

Je referme le sixième et dernier tome de la saga Blackwater qui est venue illuminer mon printemps. Quel bonheur ce fut d’attendre, tous les quinze jours, la suite de cette saga à nulle autre pareille et c’est avec une vraie nostalgie que je termine ma lecture.

Je me souviendrai de cette attente presque enfantine du prochain tome, de ces poignées d’heures suffisantes pour engloutir le graal tant attendu et l’attente du prochain.

Pour parler grossièrement de l’intrigue, le lecteur suivra le clan Caskey durant plusieurs générations. Intrigues à gogo, mystères poisseux et odeurs de poiscailles sont au menu. Entre un Stephen King qui aurait bu la tasse et un David Lynch du peuple, l’auteur m’a emporté avec lui dans les profondeurs de ses rivières.

De livres en livres, de fil en anguilles, au gré des courants de ces eaux tumultueuses, je me suis passionné pour cette famille, pour cette communauté à nulle autre pareille.

Peu à peu, on plonge tête la première dans cette ambiance teintée de fantastique, de vengeance et de mystère. De tome en tome, on s’attache, on déteste, on s’étonne, on attend.  A Perdido, les femmes mènent définitivement la danse et derrière une histoire follement romanesque, foncièrement populaire, Michael McDowell glisse brillamment ce en quoi il croit.

Coup de cœur pour ce roman dans sa belle intégralité, pas moins de 1500 pages, et ce jusqu’au final. Coup de cœur pour ces éditions sublimes. Coup de cœur pour ce concept du roman à épisodes, coup de maître marketing qui réunit tant de lecteurs aux profils différents.

Définitivement une lecture marquante de cette année 2022.

Que vais-je lire après ça …

Me voilà bel et bien le bec dans l’eau et comme au fond du seau …

LE RESUME DE L’EDITEUR :

Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ­co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ­addictive qu’une série Netflix, baignée d’une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.

5 commentaires sur “Blackwater – Michael McDowell

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  1. Bonjour, j’adore ce que vous en avez résumé. Je dirai qu’avec le premier on lit un pilote d’une série à succès avec les orteils dans l’eau puis à la fin de celui ci on prends la vague. J’ai plongé et j’ai pris des vagues correctement mais attention à la machine à laver. J’ai été comme un poisson dans l’eau puis dans un orage à sortir en courant de l’eau puis un poisson en eau tranquille. Quel famille, quelle série, quelle plongée. Bon texte et à bientôt

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